Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
< Tous les avis Yamaha CBX-T3
Ajouter ce produit à
  • Mon ancien matos
  • Mon matos actuel
  • Mon futur matos
Yamaha CBX-T3
Photos
1/15
Yamaha CBX-T3
Mathieu Vilcot Mathieu Vilcot

« Du home synthwave »

Publié le 24/04/24 à 03:52
Rapport qualité/prix : Correct
Cible : Les utilisateurs avertis
Cette relique des années 90 a atterri chez moi par un concours de circonstances.
L'expandeur se tient debout comme certains disques durs externes et l'interface de commande est réduit à sa plus simple expression :
Bouton On/Off, choix de banque de sons, 1 potentiomètre niveau d'entré, 1 potentiomètre volume général et un switch à l'arrière pour préciser le type de connexion.
Donc la majorité des réglages vont passer par controleur MIDI.
J'ai connecté l'expandeur à la MPC500 avec Miditech MT-49 comme clavier.
Les deux collaborent très bien ensemble, une fois assigné un canal sur un track de la MPC, le Miditech peut commander le choix de programme (le son) sur le canal et bouger des paramètres en assignant la molette de modulation selon les indication en page 26 du manuel.
Il y a 192 sons et 10 kits de batteries, du coup les noms inscrits sur le clavier correspondent pour la première fois aux sons dans l'expandeur.:clin:
C'est comme une groove box sans séquenceur ou l'on peut juxtaposer 16 synthétiseurs avec une limite polyphonique allant jusqu'à 28 voix.
Coté sons on est dans le registre du général MIDI qui ont squatté les cartes sons de nos PC et consoles des années 90 à tartiner nos oreilles pendant des heures de gaming sur Doom ou Donkey Kong Country.
Donc oui il y a une dimension vintage revival avec cette machine conçue par Yamaha et sa banque AWM.

Il y a de quoi refaire des générique de série TV ou de la musique de film d'entreprise des années 80 :



On peut aussi se débrouiller avec un choix plus judicieux dans les sons pour de l’électro vintage :



Certains sons insupportables peuvent parfois trouver leur place sur une autre octave en arrière plan.

La rapidité de trouver des sons sur une petite banque permet d'ébaucher rapidement une idée sans trop se perdre avant de connecter des appareils ou VST plus conséquents pour refaire ses patches.

Il faut une bonne connaissance avec la gestion signaux MIDI pour pouvoir accéder à l'ensemble des réglages
J'ai pas encore réussi à atteindre certains réglages comme le choix des différents effets et les réglages des pages 70 à 72.
Les réglages généraux disparaissent après extinction de l'appareil. Pour sauver les réglages il faut passer par un enregistreur midi externe en exportant les infos avec la fonction MIDI dump bulk.

Une loop vite faite à la volée avec la MPC500 :


Pour aller plus loin, ici une exploration plus approfondie du pack qui l'accompagnait à l'époque: